Atelier d’écriture au lac des Escarcets

Certains pensent que les ateliers d’écriture sont réservés à une certaine élite… à des personnes ayant une grande expérience en la matière et avec le désir d’être publié. C’est tout le contraire que je souhaite mettre en place !

Écrire au village, écrire en nature, écrire au jardin… je choisis de fuir le confort d’une salle pour respirer à plein poumons et à pleine plume l’inspiration de l’environnement qui nous entoure le temps de l’atelier.
 
En cette fin de novembre, j’ai eu l’immense privilège de pouvoir conduire cet atelier-balade au lac des Escarcets au Cannet-des-Maures. Les dalles de grès rose pour siège, nous avons été de déplacements en jeux d’écriture. Ouvrir ses sens, observer la nature et à l’intérieur de soi. Écouter les partages des autres avec réceptivité et bienveillance.
 

Parce que la manière dont on observe la nature parle de nous….

En bonus, nous avons clôturé ce moment par l’utilisation d’aquarelles réalisées avec des éléments du paysage : le grès permien, les feuilles de ciste de Montpellier (pour obtenir du jaune, si si ! et du noir en rajoutant du fer), les aiguilles de pin maritime, et un mélange fleurs jaune + indigo (la seule couleur étrangère à la plaine des Maures).
 

Laisser glisser les mots sans réfléchir, être pleinement dans l’instant présent sans avoir eu à faire des techniques de respiration sophistiquées ou adopter des positions tarabiscotées. Et pour ceux qui ont réussi (pas facile pour tout le monde !) ne plus parler pendant les déplacements, pour laisser le fil de l’inspiration se dérouler sans effort… s’étonner des mots qui ont jailli d’on ne sait où. Peut-être du lac ou des montagnes face à nous ?

Emprunter un morceau de charbon. Faire des traces sur la feuille, sans réfléchir. S’appuyer dessus pour écrire un texte avec un début de phrase imposé, tiré du livre “Rousse” de Denis Infante.

Voici deux textes produits sur cette proposition.
“Un soir, alors que vent violent soufflait dans vallée, ritournelles et tourniquets se mirent à tournoyer. Ici, là-bas, plus loin encore, jeux de mots et mots jetés perdaient sens. Lignes droites s’éloignaient, lignes continues s’envolaient. Lignes, lignes ondulèrent, faisant naître vagues et volutes, rires et ritournelles, tourniquets et tourne-broche alors que vent violent soufflait dans vallée.”
 
“Un soir, alors que vent violent soufflait… nuages noirs arrivaient, nuages noirs passaient. Espace bleu s’ouvrait, soleil rayonnait. Espace bleu entre les nuages : lumière, couleur, chaleur, lumière encore. Lumière dans les yeux, chaleur dans le cœur, chaleur dans le corps.”

Vous êtes intéressés pour acheter une ou plusieurs couleurs ? Envoyez-moi un mail !

Laisser un commentaire